Sam Fender
Chez lui, on le qualifie de « heartland rocker ». Un mélange de Bruce Springsteen et de Tom Petty à la sauce anglaise. Tout comme ces maîtres américains, Sam Fender est un musicien qui raconte des histoires et qui se sent investi d’une mission. Le singer-songwriter indie originaire de Newcastle, dans le nord des îles Britanniques, entend devenir le porte-parole de sa génération, celle des millenials qui travaillent dur et dont on dit tant de mal. Ses textes traitent des grandes questions de notre époque : les fake news, le harcèlement sexuel, la vie privée… Avec tout le sérieux nécessaire mais aussi avec humour. Le manager de Ben Howard l’a repéré dans un pub – il avait tout de suite compris. La BBC a classé Fender dans son Sound of 2018, son classement des talents émergents à tenir à l’œil. Elton John et Paul Weller sont fans. Son grand oral, il l’a passé avec brio avec « Seventeen going under » (2021), une lettre adressée à l’ado de 17 ans qu’il a été – aujourd’hui il en a 28 – dont la vie avait pris une mauvaise direction. La musique l’a sauvé.